Seema Mishra
18 ans. Couturière. Bachelor of Arts in Hindi, Sanskrit.
Son père est agriculteur, sa mère est femme au foyer. Ex–étudiante, elle bénéficie à présent du soutien de Sruti pour confectionner des objets artisanaux. « Je gagne un peu dʼargent, 500 à 600 roupies par mois (8 euros). Je couds mes propres vêtements aussi… Jʼaime apprendre de nouvelles choses. Grâce à Sruti, je ressens maintenant un sentiment dʼautonomie et dʼindépendance. Cependant, vous savez… Ici, au village, les gens nʼaiment pas que les filles gagnent de lʼargent en travaillant. Après le mariage, je ne pourrai plus faire ça. »

Ici, pour une fille, c’est presque dégradant et indigne de travailler pour de l’argent. On empêche les femmes d’acquérir une certaine autonomie car cela remettrait en cause la place de l’homme dans la société. Pire, les filles sont formatées pour être soumises. Elles étudient afin d’être cultivées, mais pas trop surtout (elles ne doivent pas être supérieures aux hommes, non certainement pas…) et cela leur confère une certaine valeur (femme–objet…) lorsque la famille les marie.

Prachi Shukla
19 ans. Couturière. Master of Arts, 1ère année, Hindi, Sanskrit, Politique.
Ses parents sont agriculteurs. Ex–étudiante, elle fut lʼune des premières à bénéficier de la formation. Mais elle nʼa que peu de temps à consacrer à Sruti, avec toutes les tâches ménagères dont elle a la charge.

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